La Semaine de la fonction publique s'ouvre alors que les Français ont une opinion mitigée sur les agents du secteur public

Elle s’ouvre vendredi 1er février et s’achève le 8: la Semaine de la fonction publique devrait regrouper des rencontres, des ateliers, des discussions sur Internet («chats») dans toute la France «pour que les fonctionnaires et les usagers puissent définir ensemble des propositions de réformes de la Fonction publique». C’est du moins ce que promettent Eric Woerth, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique et André Santini, Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction publique. Ceux-ci précisent que, le lundi 4 février, à l’occasion des 3 ans de la charte Marianne, ils se rendront dans une préfecture sur le thème de l’accueil dans les services publics. Un débat de synthèse se réunira à Paris, le vendredi 8 février, en présence des ministres et de Jean-Paul Delevoye, médiateur de la République, et de Louis Schweitzer, président de la HALDE. La semaine se présente comme «une étape dans la consultation nationale des fonctionnaires avant la publication au printemps du livre blanc, offrant la synthèse des contributions du débat national sur les valeurs, missions et métiers de la Fonction publique.» Un sondage Ipsos/"La Gazette des communes", publié à l’occasion de la Semaine de la fonction publique, montre notamment que les Français salariés du privé estiment que les agents du secteur public ne sont pas «favorisés» en termes de pouvoir d’achat: 21% des salariés du privé considèrent la rémunération des fonctionnaires «trop forte», mais 33%, «trop faible». Le même sondage montre que 31% des sondés estiment cependant qu’il y a trop de fonctionnaires dans les collectivités locales (3% dans la fonction publique hospitalière et 39% dans la fonction publique d’Etat). Pour accéder au site de la semaine, voir premier lien ci-dessous. Pour lire les résultats du sondage Ipsos, voir second lien ci-dessous.

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